La cascade de mots que l’on croyait unique Et qu’on laissait couler devenant amnésique A l’approche d’un cœur que berçait renouveau Qui faisait oublier que pliait le roseau.
Quand il se redressait, il entendait la phrase, Que nul galvaudera pour connaître l’extase. Ces vers n’étaient qu’à nous nul ne les gommera Et l’écho de ta voix me les rappellera.
Car qui d’autre que nous pourra se souvenir Des fous rires assurés si durs à contenir Quand la folie des mots qui se voulait traîtresse, De ton esprit si vif devenait la maîtresse.
J’ai capturé ton rire et le garde en mon cœur, Le libérant la nuit quand elle me fait peur ; Alors je me souviens et revoilà le rêve, Je le repasse en boucle ne faisant nulle trêve.
Je caresse l’image, j’y dépose un mot, Aux étoiles du ciel il forme un halo Qui de par sa beauté alors la nuit éclaire Privant l’obscurité de toute moindre serre