Je voudrais m’allonger sur un tapis de rêves, M’envoler au plus haut pour retrouver tes bras Aux confins de ton cœur dont j’aborde les grèves, Chimères de l’âme de la vie au trépas.
Je viendrais me glisser en caresses satin Dans le noir de tes nuits et au creux de ta couche, D’un souffle sur tes yeux chasserais le malin Qui enserre ton corps quand je me fais farouche.
Et les doigts sur ton front effaceront les rides Des questions que te pose mon absence de mots. Images de désert et de Terres arides Arrosées de larmes quand elles coulent à flots.
Je voudrais tant te dire en vagues de peau-aime, Clapotis incessants qui défieraient le temps L’amour que je ressens qui est resté le même, Simplement écorché par de trop forts courants.
Me lovant contre toi je trouverai ma place Qui longtemps désertée te glaçait dans le dos, La chaleur de mon corps fera fondre la glace Et de mes mots d’amour je ferai des cadeaux.