Vous me faites douter quand vous n’écrivez point Une seule pensée, mais vous passez trop loin De la page noircie avec ma tendre muse Qui me dit écrivons le vent au moins s’amuse.
Il se moque bien sur des gentilles courbettes, Il veut tout simplement que poésie tu fouettes En faisant abstraction de tout contre courant Qui voudrait ralentir tes pas vers le levant.
L’aurore s’éclaire quand poésie caresse La page que la plume noircit avec adresse ; Y déposant les mots inspirés par ton cœur Mais qui ne sont reçus comme l’est une fleur.
Les pétales s’envolent la tige reste seule Au milieu du jardin elle en devient bégueule Devant l’ignorance qu’elle croise aujourd’hui Et pour ne pas mourir il faut qu’elle s’enfuit.