Et je me laisse aller les yeux rivés au ciel, Je réchauffe mon corps aux rayons de sa vie. Ma bouche à son contact a divin goût de miel Et de par sa douceur étanche mon envie.
Le frisson de la peur s'envole à tire d'ailes, Une plume légère efface mon effroi Quand l'horizon sanglant disparaît avec celles Qui avaient cru blesser et mon coeur rendre froid.
Et je lève les bras sous un souffle divin, Quel est donc ce bien être cette étrange pensée Qui me fait m'évader dans ce rêve satin Où mon âme fragile a été caressée.
Mes lèvres se tendent vers les tiennes mon ange, Ton sourire est promesse d'un avenir en bleu, Tes bras comme une armure rejetteront la fange Et de tous mes tourments tu feras un grand feu.