Tu es cette scorie qui vient piquer mes yeux Quand le vent de l’été s’en devient dangereux, Tourbillon enlaçant qui fait danser les âmes Son souffle à l’océan faisant surgir des lames.
Et je cligne des yeux pour pouvoir libérer Mon regard qui est troublé mais non point altéré Par les cheveux lâchés qu’en rafale caresse Eole de sa main qui en devient traîtresse.
Il sait se parfumer aux senteurs de jasmin Qu’il dépose en passant en caressant un sein, Sensation d’un ailleurs qui lui donne l’haleine Qu’il aime à offrir quand l’élue devient reine.
Alors c’est l’ouragan qui vient se déchaîner, Enivrante passion s’en vient le parrainer Et dans cette fusion l’horloge perd la tête Il a trouvé sa proie, il arrête sa quête.