Ils ont battu des mains devant tous leurs cadeaux, Certains ont fait la moue ne les trouvant pas beaux, Mais quand est il de ceux aux souliers restés vides Dont les parents usés avaient les cœurs arides
Nos tables étaient garnies par des mets recherchés Et combien parmi eux en avons-nous gâchés, Sans penser un instant à cette triste mine De l’enfant qui a faim et qui crie sa famine.
La cheminée ronflait égayant notre cœur, La bûche tradition dispensant sa chaleur. Et nous étions heureux dans nos habits de fête Oubliant que l’hiver est si cruelle bête.
Mais pourtant il y a ceux qui n’avaient pas de toit Et qui pour compagnon possédaient que le froid, Peut être un petit chien pour combler leur mal être, A s’occuper de lui ils se sentaient renaître.
Aussi si j’ai un vœu pour ce tout nouvel an, Plus une seule tente balayée par le vent, Et qu’au gouvernement la misère soit cible, Peut être à nos yeux il deviendra crédible.