Dis moi te souviens tu de ces nuits sans sommeil ? Où ton téléphone sonnait comme un réveil Pour te faire écouter le chant de la pleureuse ; C’était ta Carlounette qui n’était pas heureuse.
Tu savais m’écouter disant n’importe quoi, J’haïssais le monde il n’y avait que toi Qui à travers mes mots ressentais ma souffrance, Mais tu me secouais nous faisions alliance.
Je t’appelais mon psy, toujours présent pour moi ; Jamais un seul instant tu m’imposais ta loi Mais tu me démontrais malgré ma tête dure, Que parfois c’est ma vie qu’il faudrait que j'épure.
Ton cœur est un trésor que tu sais partager, Il est ouvert à ceux qui te veulent berger Pour montrer que la vie est une belle histoire Mais qu’il faut s’accrocher afin de toujours croire.
Ton passé tortueux a forgé ton présent Car tu n’es point aigri, tu te veux apaisant Pour ceux qui comme moi ont vu le bord du gouffre Et tu sais être là dés que mon âme souffre.
Tu me connais si bien j’ai rien à te prouver Et ce malgré le temps j’aime te retrouver, Car des erreurs passées je retiens les consignes Alors pour toi Ludo j’écris ces quelques lignes.