J'ai été maladroite et mes mots t'ont blessé, Pourtant je voudrais de ma main caresser Ton front et de mes doigts en effacer les rides, Celles de ton présent qui a chassé tes rires.
Je sais ton amertume elle est justifiée, Ta vie n'est plus la même elle est mystifiée. Je voudrais tant donner mais tout le monde est sourd, Moi je n'ai que mon coeur et Dieu sait qu'il est lourd.
Tu sais que mes pensées qui s'envolent vers toi Sont celles de ma muse qui retrouve sa foi. Elle veut croire encore à une vie future Se déroulant pour toi sans la moindre fêlure.
Tu sais combien je t'aime mais je le dis si mal, Et tout ce qui te touche pour moi me met au pal, Alors fermes les yeux et dessine un sourire Et mon souffle cigale en chassera cet Ire.