L’océan est en pleurs l’été est terminé, Il avait tant joué de son corps animé Qui se faisait fougueux ignorant les marées Lorsque de ses vagues elles s'étaient parées.
Ces naïades sculptées par la main de Vénus Qui à notre terre ne sont que simple humus, Sous caresse océane à les faire sirènes, Zeus en les effleurant savaient les faire reines.
Ce Dieu si imposant se faisait magicien Les portant sur ses mains et les vêtant d’un rien, Il glissait à leurs cous les plus beaux coquillages Venus on ne sait d’où, du plus profond des âges
Elles s'alanguissaient complices de l’oiseau, Qui dans un vol gracieux venait effleurer l’eau Pour mieux les admirer dans un battement d’ailes, Celles que l’océan avait faites si belles.