C’est le jour d’halloween que tu nous as quitté, Toi pour qui cette fête était chargée d’opprobre ; J’ai toujours le cœur lourd quand vient la fin octobre Je revois ta douleur et ton corps alité.
Et je revois ce trou, ta dernière demeure Comme a dit le curé dans son trop long sermon, Que savait il de toi et de ton moi profond Toi qui disais toujours la mort ce n’est qu’un leurre.
Je réentends tes mots me dire si souvent : « Mais qu’importe le corps quand on sait que son âme Va s’envoler là haut et ce n’est pas un drame L’enfer c’est la terre, les anges sont le vent ».
Bien sur par tradition nous fleurirons ta tombe ; Sur ta photo figée je te reconnais pas, Toi tu es prés de moi tu chasses les frimas Et de ma colère tu désarmes la bombe.
Tu m’as appris le bien tu m’as donné l’envie Et avec le recul c’est vrai que j’ai compris Qu’il existe ailleurs un monde dont le prix Est d’accomplir ici le tracé de la vie.
Et quand l’obscurité a voulu me happer, Ta main m’a ramenée pour revoir notre terre Mon prénom a claqué comme un coup de tonnerre, Tes ailes m’ont portée et j’en ai réchappé.
Cet écrit était dur mais je devais le faire Pour alléger mon cœur et sourire pour toi Toi mon ange adoré qui est toujours prés de moi Qui me souffle les mots en cet anniversaire.
(A toi Mamy partie le 31/10/2001)
(Début de la Prière de St augustin « ne pleure pas si tu m’a