Tu regardes l’enfant tu as les larmes aux yeux Lui qui devrait connaître rien que le merveilleux Est au cœur du volcan qui lui crache sa lave Voulant de sa chaleur pénétrer son enclave.
Si il n’est pas ton fils en lui coule ton sang Qui unit vos êtres de par son lien puissant ; Faisant de tes mains un rempart de tendresse Contre les coups du sort pour qu’aucun ne le blesse.
Ses yeux levés vers toi sont aveu de l’amour Que le tien lui inspire quand tu lui dis bonjour, Il se fait ton sosie en épiant tes gestes Petit clown espiègle aux pirouettes bien lestes.
C’est un joli piou-piou aux ailes bien fragiles Mais tu sais les lisser pour qu’elles restent agiles, Et pour quand grandissant il prenne son envol Tout en sifflant la vie lui gentil rossignol.
Il a la joie de vivre que tu sais lui donner, Toi qui dans l’adversité n’a pu abandonner. Alors je te le dis sur terre il a un ange Qui saura le hisser au dessus de la fange.