Farandole de crânes qui m’entourent en chantant, Je ne vous connais point qui êtes vous vraiment ? Vous ricanez de joie quand mon chagrin s’écoule Mouillant cette terre que mon fantôme foule.
Quand un vol d’oiseaux noirs accroche mes cheveux Me faisant incliner et me cachant les cieux Ne voulant plus de moi et rejetant ma vie, Je sombre et m’enfonce mon chemin je l’oublie.
Je ne suis plus ici c’est un état second, Je sais que le gouffre a su rester profond Je glisse doucement je l’entends il m’appelle Il est bruit cadencé lorsque chante la pelle.
Pourquoi se révolter il faut savoir donner A la terre éplorée et savoir pardonner A ces incompétents qui ont gâché ma vie Chassant de l’avenir le simple mot envie.