Si je ferme les yeux il me vient de rêver Que devenant muse vous venez me coucher, Sur le doux parchemin que votre main déroule Où il n'y a que moi, je n'aime point la foule.
Alors que frémissante j'attends le bon vouloir D'une main hésitante qui est le défouloir De la plume qui crisse tout en étant caresse, Ondulant en des mots décrivant la tendresse.
Parfois de larmes d'encre vous venez me mouiller Mais je vous tends les bras pour venir les gommer, Et l'âme apaisée entendez le murmure Des rimes recherchées pour une vie future.
Pour vous serais toujours simplement Muse-y-sienne Peau-aime vous donnez, poésie je fais mi-haine ; Votre plume s'en vient et sur moi jette l'ancre, Je deviens le radeau qui recueille votre encre.