Il est parfois des mots qui raisonnent au loin, Ils deviennent l’écho qui fait lever le poing Vers le ciel assombri par tant de noirs nuages Qui s’accrochent toujours le long de tes rivages
Ton ange s’est envolé tu n’as plus de défense Contre l’absurdité qui charrie l’évidence De la désolation d’un monde en perdition Où chaque nouveau jour fait payer l’addition.
L’insouciance fuit devant tant de secousses, Cataclysme de mots aux multiples frimousses Qui savaient enchanter la moindre de tes nuits Au temps de la splendeur que maintenant tu fuis.
Un regard, un baiser devenait poésie Au recueil de son cœur tu n’étais que sosie ; L’effluve d’un parfum d’un rêve envolé Mais ton corps ne veut plus tu laisses l’isolé.