Il est parfois des mots qui ont su désarmer Mon fougueux caractère, tu l’as alors charmé. Mais parfois la morsure savait se faire vive, Je ravalais mes mots sous l’attaque agressive.
Alors je m’en allais mon cœur entre les mains, Sachant que dans le tien vivaient des lendemains ; Tu voulais les offrir comme un collier de perles Mais moi je m’éloignais sifflant comme les merles.
Je cachais ma tristesse dans le creux de mon lit, Ma fierté s’en allait elle se faisait oubli. Alors je revenais d’une pirouette leste, Simplement pour ton cœur qui lui me disait reste.
A trop vouloir donner tu y perdras ton cœur, Mais je l’accueillerais comme une belle fleur Qu’on protège des vents afin que les pétales Ne s’envolent trop loin perdues dans les dédales.