Je sens toujours tes mains posées sur mes épaules, Le vent t’a emporté et dans l’éther tu voles, Mais ta présence est là comme un doux souvenir Amour à l’état pur l’oubli ne peut venir.
C’est juste un parfum qui frôle mes narines Comme de frais embruns fait de brises marines. Je revois ton sourire et ton regard perçant Qui savait tout jauger et voir l’intéressant.
Tu as su m’inculquer le goût de la lecture, Le rêve dans les mots pour une vie future. Châtiant mon langage tu me faisais rager Quand adolescente je voulais m’engager.
Toutes causes perdues attiraient mon regard, Devant mon poing levé tu riais sans égard. Mon impuissance aidant, je trouvais ton épaule Refuge à mes doutes dans ce grand jeu de rôle.
De toi j’ai tant appris mémoire inépuisable Qui faisait du passé un moment agréable, Un vrai livre d’histoire que tu contais si bien Malgré cette tristesse quand hier devenait tien.
Tu as su m’enseigner à respecter les autres, Ne jamais imposer les idées qui sont notres Simplement rechercher la beauté de chacun Espérant que demain les hommes feraient qu’un.