Si tu étais démon je saurais être l’ange Qui volerait vers toi imitant la mésange Qui viendrait se poser comme sur une fleur Sur l’épaule rougie adoucissant ton cœur.
Et tu saurais pour moi être celui qui chante, Mélodie à mon ouie de ta voix qui enchante Caressant de tes doigts comme langues de feu, Mon corps tout alangui que ta flamme émeut.
L’enfer où tu te trouves des sens est paradis, Tu en deviens le Maître et jamais ne maudis Celle qui vient vers toi avec les mains tendues, Les lumières des cieux par toi lui sont rendues.
Tu es souffle de vent aux licornes attelé, Tu portes la beauté dans ton monde étoilé. Quand l’océan rugit et les hommes dérange Les vagues s’élèvent pour acclamer un ange.