Inconnue du métro chassant l'obscurité de mon âme Lors des croisements quotidiens de nos wagons; Elle réchauffe mon cœur à travers les vitres. Sans jamais lever les yeux de son livre, Je regrette de n'être point un télépathe, Pour lui transmettre ma passion brulante, Avant la poursuite inexorable de l'odyssée de nos corps. Je devine, ta chevelure flamboyante s'éloigner, Et n'ose regarder ton train mangé par le sombre tunnel.