Je t’écris pour te dire mes brûlures Que mes pleurs n’ont jamais été si glacées Dans le blanc du mal passé Dans le sang aux paroles damées Dans mes souvenirs alarmés Que les flammes m’ont trop souvent reflété
Quel mal, l’écorce de ta voix Quand tes yeux vengeant la foule Perdait toute force de regrets Si amenant, la clarté s’épanouissait Et tu effaçais chaque ombre de notre secret
Mais un jour tu comprendras L’animal battu en toi Celui qui jaillissait le soir Lui qui soufflait sourire et éclat en absence Celui qui gisait du vent au jardin Pour un simple savoir des paumes à mes blessures
Tes cendres se noient Quand donc aurais-je feu de colombe Je t’écris pour te brûler mes désirs Que tout souffrance y fanera Que je t’y laisse sans sucre et pardon Q’un printemps mon amour brûlant N’en a été qu’un réveil gravé sous les vents