Un jour, il m'avait dit cette vérité La vérité qui m'avait fait pleurer Pleurer d'une solitude intense Intense comme si ma vie n'avait plus de sens
Puis enfin, j'ai voulu tout croire Mais elles finissent par tout savoir L'autre, qui croyait sans doute bien faire Coupa tout souffle de la mer
Emportés par ces paroles soumises Nous détruisâmes tout de cette piètre mise Partâmes chacun de notre lisière Laissant même notre amitié si sincère
Du moins, une autre levée nous parvenue Flambée par tous ces jours disparus Mais nul espoir atteingnit la clarté du jour Et je savais que ce n'était point un miroitement d'amour
Conformée par cette horde engageante Je m'y laissa dérober en silence Pourvu que tu ne vois pas tous les creux Et que tu penses que tout va pour le mieux
Mais j'avais royalement tort Ailleurs ne valait pas cette misérable or Je suis si navrée de mon hardiesse Qu'avons-nous fait, acolyte de tendresse?