Des vies y ont été murmurées Des nuages y sont passés Mais la lumière n’y a donc jamais entré
Que cette cité en verdure enchantée Coulé d’hommes aux désirs espérés Comme enfant nous regardions paix et sourire Dans chaque chuchotement que courait les rives
Au fil des temps disparus Que mon âme n’a pu finir sur terre battue J’ai espéré voir de terre une page de cette coulée Mais page n’en sentirai-je le parfum de la liberté
Sois le pur désir de souffler sous les silences Voulant voler sur chemin si vaillant Coulé de regards aux corps inconnus Qui murmure l’infinie à ces forêts Celles qui nous ont effacées aux couleurs du temps