Quand la brume de tes yeux m'a ensorcellée Les nuits de mes jours se sont écoulées Tandis que j'essayais de m'en délasser Plus qu'il n'en faut m'a été redonné
Attendant jusqu'à la noirceur ton visage si avenant Je regardais les tierces passées par le temps Espérant que tu n'as pas omis notre issue Si fourbe tu serais, j'en serais déçue
Bien des lunes y sont passées Et je continuais malgré tout à t'espérer Dans le gris du vent, tu m'y apparaissais Mais ce n'était pas le souffle de l'air, ton portrait
Quand il n'y resta que des vestiges délaissées Je compris enfin ce qu'était la réalité Les fresques de la vie paraissent si édifiantes Mais pourtant, elles ne sont point si gratifiantes