Dans le seul regard de l’oubli M’avait-il dit que mon chemin serait sa vie Mais lorsque je le revois Il n’y craignait pas ce soir-là
Plus d’une sarcelle s’est levée Depuis cette déchirée Dans la noirceur du passé Il partit sur un voilier
Bien que je savais que passé le brouillard Je ne cesserais jamais d’y croire Le désert de mes pensées s’était affligé Plus d’une simple pluie
Là-bas, cette misérable guerre Je te priais de reprendre la mer Mais dû à cette galère Pour toujours je te perds
Oh, noble silence! Tu as sûrement vu bien des gens s’éteindre avec le temps Que de nuits de souffrance, tu vécus Pour revoir une langueur d’espérance
Ici, l’automne passé L’amour de chaque navrant grandit dans l’obscurité Attendant que chaque ardant se fonde dans l’or d’un retour J’y ai vu apparaître les mêmes larmes d’un adieu Quand terre et pierre s’y fondent dans le froid Les vagues s’étanchent dans un combat qui n’en finit pas
Si un jour j’aurais crû Que sommeiller dans les grandes profondeurs Étouffait souffle de nuits J’aurais donné ma vie jusqu’au tout dernier indemne Ceux qui ont bâtit dans les vents Resteront à jamais des gagnants Mon amant