Il y a eu un temps où j’aurais voulu connaître l’amour Mais la souffrance fut soudainement contagieuse Tour à tour, le peuple craignait ces maladies ravageuses Qui dévastaient le paysage si lourd
J’aurais tant voulu les retenir Mais mon amour n’était point suffisant J’ai du quitter ce paysage alarmant Quitter ma famille, mes amis, pour pouvoir enfin vivre
Mes yeux ruisselaient de nombreux mourants Qui allaient tomber d’un pas si lent Tout en espérant que le drame n’est qu’une misère passagère
Car une telle survie Gravé de mes amours lointains Peut devenir une leçon de vie