L'homme marié
Je t’ai rendu à ta femme,
Je t’ai rendu à ta vie,
Tu as brisé mon âme,
Tu as brisé ma vie !
Tu as éteint l’ultime flamme,
Tu m’as anéantie !
C’est les yeux pleins de larmes,
C’est le cœur au bord des yeux,
Que je t’ai éconduit,
De tes vaines promesses,
Reste la nostalgie,
Telle une douce caresse,
Qui m’effleure chaque nuit.
Tu disais que j’étais,
« La Femme de ta vie »,
Dupée puis trahie,
Une femme je resterai,
Solitaire et meurtrie !
Toi qui réclamais ma main,
Toi qui évoquais le destin,
Tu as repris ton chemin,
Sans te soucier du mien !
Tu parlais de notre bel avenir,
Mais tu m’as laissé partir,
Sans le moindre soupir,
Sans même tenter de me retenir,
Car, pour ne pas briser ton empire,
Tu as préféré le pire !
Pour combler tes espérances,
Je t’ai ouvert mon cœur,
Cet abus de confiance,
Me vaut bien des rancoeurs !
Pour apaiser tes doutes,
Je t’ai été fidèle,
Mais c’est vers la fin août,
Que tu m’as brisé les ailes !
Je te croyais sincère,
Quand tu me disais « je t’aime »,
Il me reste un goût amer,
Semblable à la haine !
As-tu profité de ma faiblesse,
Pour assouvir ton ivresse,
Ou est-ce par simple jeu,
Que tu m’as brisé le cœur en deux ?
Ai-je été trop stupide,
Pour y croire jusqu’au bout,
Ou es-tu trop cupide,
Pour préférer renoncer à nous ?
Posée dans la balance,
A côté de ta piscine, de ta maison…
Je n’avais aucune chance,
Tu as préféré ta douce prison !
Parfois, je prie Dieu,
Je désire qu’elle soit morte,
Je sais, ce n’est pas très pieux,
Mais que le Diable m’emporte !
Puisqu’il y a longtemps que les cieux,
M’ont refermé leurs portes !
Je te dédie ce poême, Lis-le entre les lignes
Il te dit que je t'aime, Même si tu n'en es pas digne
