Il est sans doute temps de regarder dehors Et de se montrer cash, sans honte et sans remords. Les sentiments accusent trop de solitude. Le cœur tient à son rêve et à sa plénitude. Tic, tac, les deux aiguilles courent et tournent en rond Emportant avec elles tout ce que nous pleurons. Elles esquissent encor certaines réjouissances Dans le rond d'un soleil qui offre sa puissance, Dans le rond d'un soleil qui t'offre sa puissance, Dans le rond d'un soleil qui t'offre sa confiance. La poésie sourit de nouveau à ton âme, Et au creux de tes mains vient rallumer sa flamme. Et la beauté perdue renaît de tous ses mots Tentant de consumer tant de douleurs et maux; Et la beauté perdue revient sur ton visage, A toi qui la composes sans lui donner d'age. Car tel est le poète, qui loin de ses blessures, Sait détourner ses yeux pour contempler l'azur Et voir dans le lointain le plus beau des chemins Celui qu'il voudra suivre, et cela dès demain. Mais sans doute est-il temps de regarder dehors Et de se montrer cash, sans honte et sans remords...