Mon cœur se vide au fil des heures où il saigne, Dans sa prison trop sombre où ses geôliers le plaignent. Mais il s'en sortira comme à chaque printemps Libéré de ses chaînes forgées par le temps; Tout doucement alors il désirera battre Tel un petit tambour flamboyant et rougeâtre Tout prêt à accepter qu'on lui donne des ailes Pour aller se percher tout comme une hirondelle Sur l'épaule solide de son bienfaiteur. Mais il lui faut encore attendre la bonne heure.