Je marche au centre de ton pays, Je tourne comme un disque rayé, Dans l'attente d'une attention, D'un regard, d'un sourire...
Je marche au centre de ton pays, Quand je voyage au plus profond De ton regard et que, Malgré moi, Je sonde ton âme.
Alors une petite gêne, Une appréhension s'immisce en moi, Après m'être perdue Dans l'éternité divine Et je devine l'inconnu La différence dans ce mouvement de vie Où je ne marche plus, Mais où je danse En cadence, Masques en cascade.
Dans les coulisses De notre théâtre de questionnements, Voudrais-tu t'ouvrir au néant ? Attirés par ce jeu d'aimants Entre distance et présence, Toute une poésie musicale Nous entoure de douceur, Nos facettes en cahe-cache Ou en face à face Se diffusent à l'arrière De nos carapaces, Aliénation par la douleur.
L'échange est riche Et le partage fort ; Et dans chacun de tes mouvements, Tu trahis tes rêves latents... C'est émouvant. Je te cherche, Mon alter, C'est élémentaire, Tu me révèles Et la parité me plaît.
Je marche au centre de ton pays, Tu m'ouvres ton toi(t), Le ballon s'envole Et 360 jours Ne suffiront pas A en faire le tour.