Des sourires enfantins accueillent nos âmes, Donnant des airs incertains à nos cruels blâmes, Et faisant de nous d’abominables humains Qui détruiront le ciel et la mer de demain.
Seulement quelques âmes seront toujours pures, Mais quelques centaines d’autres resteront dures, Car notre monde ne connaît pas d’innocents, Et car les enfants seront toujours des enfants.
Notre existence est égale à celle des autres, Mais ce n’est point les autres qui vivent la nôtre, Même s’ils la gouvernent la plupart du temps.
Rien, ici, ne rendra nos âmes plus honnêtes, Car au fond de nous, nous serons toujours des bêtes, Et nos sourires accueilleront les perdants.