Cet épais voile qui cache votre regard Rend les divines marguerites délabrées, Et de même que, votre âme, cible acharnée, S’affaiblit et est proie du fameux nectar
Qu’est la méfiance; fruit de la soif de la gloire. Ces longs rideaux cachent des fenêtres s’ouvrant Sur la bonté et possiblement le flagrant. Aveuglément, vous n’obtiendrez point la victoire.
Entrez donc dans le jardin aux mille merveilles Pour enfin connaître le destin des corneilles, Ces oiseaux qui vivent tout au fond votre âme.
Quand les vautours se nourrissent de vos vertus, C’est que même la soif ne se contente plus Que par le fait d’agir d’une manière infâme.