Toi qui ne croyais pas Ni à Dieu ni à Diable Tu détiens à présent La clé du Grand Mystère Car nul ne peut savoir Quelles que soient ses croyances Ce qu’il advient de l’âme À l’issue du voyage.
Tu cherchais la lumière Dans le monde quantique Et moi je la cherchais Dans la métaphysique, Deux chemins qui, peut-être, Se rejoignent et se fondent En une voie unique Encore impénétrable.
Tu aimais la physique Et les mathématiques, J’aimais la poésie Et la philosophie, La science et la conscience Au centre de nos quêtes Dont la finalité Était l’élévation.
À toi mon frère d’âme Parti vers les étoiles
Dont la fine poussière Se mélange au Cosmos, Toi qui ne croyais pas Ni à Dieu ni à Diable Mais rayonnes en mon cœur Jusqu’à nos retrouvailles.
À toi mon frère d’âme À l’esprit trop brillant, Étoile en fin de vie Transformée en trou noir, À toi dont la pensée, Libre de toute entrave, Fulgure désormais Au sein de l’Univers.