Sur l'oreiller céleste de la voûte du ciel Des volutes nacrées de songes indécents Versent sur les nuages des rivières de miel Irisant quelquefois le corps de deux amants
Il a mis sur ses seins L'empreinte de ses mains Pour effleurer sa peau Aux bouquets de ses mots Elle a su par adresse Lui rendre ses caresses Et la fin de leurs jeux Les ont rendu heureux
De petits anges blonds pressés par le sommeil S'éparpillent alors en lente procession Et disparaissent bientôt à l'annonce du réveil Lorsque l'aube s'installe dans un premier frisson
Ils reviendront ce soir rallumer les étoiles Les faveurs d'une belle valent bien leurs éclats Protégeant les ardeurs sous de pudiques voiles Des amants réunis pour de nouveaux ébats