Il y a de ces endroits où l’on se pose Dans la fraîcheur des petits matins roses De ces matins tendresse tout en prose Des parfums, de la musique et puis des roses.
Un vieux banc délaissé, bleu lavande Sous la tonnelle qui un peu se penche. À l’ombre douce d’un lierre vierge, Pour se faire des retours en arrière.
Et la mariée toute chose et qui pause Au cœur de l’album et des fleurs jaunes, Qu’une main allègre et toute de rides Caresse, à se fabriquer des souvenirs.
Il y a de ces endroits où l’on se pose Dans la douceur des soirées où l’on cause, Du temps qui nous invite à la pause Quand c’est la mémoire qui frissonne.
Un vieux banc délaissé, bleu lavande Sous la tonnelle qui un peu se penche, Et qui espère en secret et qui s’offre À nos regards, nous invite à la pause.
Il y a de ces endroits où l’on se pose Dans la douceur des soirées d’automne. Les regards d’allégresse qui se perdent Au fin fond de nos jeunesses qui se traînent.
Il y a de ces endroits où l’on se pose Dans la fraîcheur des petits matins roses De ces matins tendresse tout en prose Des parfums, de la musique et puis des roses.
Et puis, et puis… Des parfums, de la musique et puis des roses.
04.01.2006 Texte mis en musique par Jean Marie DJIBEDJIAN