Sur les murs de briques rouges Relire les secrets, les doutes De mon pays d’ici.
M’enivrer à nouveau De l’odeur de café brûlé Et me laisser porter, Grisée par le souffle du vent, Dans le dédale de ces rues Aux visages familiers.
Cueillir aux yeux Des passants Au détour d’un trottoir Les sourires généreux Des gens De mon pays d’ici.
Redevenir la petite fille, Jeter mon parapluie Et courir sous la pluie, Les joues rougies, Cheveux humides, Sans aucun souci.
Courir à perdre haleine, Au point de manquer d’air. Refaire le chemin à l’envers, Remonter les aiguilles du temps Et oublier ces heures Qu’on n’a pas passé ensemble.
Me blottir dans vos bras Vous ma famille, Ces gens de mon pays d’ici. Et vous dire combien je vous aime Et combien vous m’avez manqué.
Encore une fois, Reprendre le tempo De ces mots accrochés Sur mon cœur Et redevenir un’gens De mon pays d’ici.