Ça commence par quelques touches de couleurs Quelques traits délicats ou forcés par ci par là Sur la palette se mêlent la lumière et les pleurs De l’Artiste qui tisse le décor Son regard n’achève sa course qu’à l’or des étoiles Quand au cœur de la toile, alors il croit trouver la trêve Au repos de l’arc en ciel, le nourrissant de sa sève. Sa palette prie, gémit, se fait violence sans discernement Elle a l’odeur indécente de la solitude Où ses nuits sans sommeil sont volcans en éveil Quand de lave bouillonnent ses veines Pour qu’enfin l’obscurité s’achève Et baigne son regard de lumière. Un nouveau jour se lève … Le soleil a ses reflets changeants Qu’il lui faut à nouveau essayer de saisir Ultime moment …Inaccessible étoile… Qui se meurt maintenant au cœur de la toile, Jusqu’à la suivante, la dernière… Et peut être …. La dernière… Jusqu’à la prochaine,… La suivante… Et peut être… La dernière… Jusqu’à la prochaine… Son regard ne s’achève qu’à la course des étoiles Quand il fait la cour et courtise Dame lune Qu’il devient poète, magicien ou enchanteur Et que du haut des dunes, éclaboussées de couleurs Il peut enfin chanter avec les astres.