Je vogue sur les vagues de l’ennui. Et la nuit me renvoie cette mélodie. Je n’suis qu’un p’tit bateau De papier… Emporté par les flots Des ruisseaux Ou des caniveaux.
Je n’suis qu’un p’tit bateau De papier… Et toi, Grand Père Tu es parti Un beau matin d’octobre.
Dans un dernier souffle, Ton bateau a pris le large. T’avais sorti la grand’voile ! Et moi, je n’ai même pas eu l’temps De t’dire au r’voir. Je n’suis qu’un p’tit bateau De papier…
A ton bord, aucun équipage, Ni même de moussaillon. T’as largué les amarres. T’as mis le cap sur le grand large, Direction les étoiles.
Je vogue sur les vagues de l’ennui, Et je chante aux étoiles cette mélodie, Que souvent, tu fredonnais, Grand Père.