Souillée, l'Eau, Quand elle devient larmes, Dans les yeux innocents De ces enfants perdus, Là où la guerre et ses armes, Assèchent les torrents. Là où les flammes du désert Tarissent les rivières. Et les mains tendues de ces enfants Pour rien qu'un peu d'Eau, Un peu d'Ephémère...
Pétillante et Pure, l'Eau, Lorsqu'elle coule à flots, Et, éclate comme des bulles de joie, Dans les regards amusés, De ces enfants "Rois", Ignorants de leur chance, Mais, qui n'ont pas la science Du Trésor à partager...
Douceur de l'Eau, Quand elle redevient source, Et que l'Enfant paraît, Le corps baigné, apaisé, Au creux du sein de la Mère, Comme un Oasis à Préserver...