J'ai posé mes deux mains, sur un arbre sans âge ; Puis j'ai levé la tête, pour entrevoirla sienne. J'ai posé mes deux mains, sur un arbre sans âge ; Alors fermant les yeux,j'ai cru toucher le ciel.
Puis j'ai posé ma tête, sur un doux lit de soie ; Et allongé mon corps, épuisé par les heures. Puis j'ai posé ma tête, sur un doux lit de soie ; Et me suis endormie, oubliant les malheurs.
Puis j'ai posé mes pieds, sur ce sable trop fin ; Et marché longuement, dans une nuit sans lune. Puis j'ai posé mes pieds, sur ce sable trop fin ; Et me suis accroupie, en rêvant de fortune.
Enfin quand j'ai posé, mes yeux sur ton visage ; Et savouré le temps, d'un plaisir inconnu. Enfin quand j'ai posé, mes yeux sur ton visage ; Oubliant la pudeur, j'ai mis mon coeur à nu.