Quelques mots, quelques vers, quelques alexandrins ; Pour clamer mes pensées, ne me suffiraient point, Quand de par les montagnes et quatre âneries ; Nous franchissions ensemble les marches de la vie.
Chacune a pris sa route, a tracé son chemin, Pour réussir plus tard à unir nos destins. On ne sépare par les êtres qui s'assemblent, Et l'on ne peut changer les gens qui se ressemblent.
Alors c'est par ces lettres que j'avance vers toi, Afin de te serrer du plus fort dans mes bras ; Par la pensée complice qui unit ceux qui s'aiment, Et par les souvenirs qui nourrissent nos veines.
Voilà ma douce amie, tous ces mots sont pour toi, Et je te vois sourire, ou bien pleurer tout bas... N'oublie jamais ma belle qu'il n'est pas de chagrin, Que tu ne puisses un jour déverser dans mes mains.
