J’ai peuplé de mystères tous les moi de mon être J’ai tué au hasard les démons et les autres J’ai hurlé Pour me permettre encore de l’oublie et du calme Pour pouvoir adorer des rêves et des idées J’ai crée un enfer pour vivre ailleurs enfin… Et puis, je vous observe. Je vous détaille et puis souvent j’en pleure, De rage et de colère, et puis parfois je ris. Et puis, je sais déjà ce que vous en pensez J’ai peur de ne pouvoir jamais m’améliorer, J’ai peur de ne jamais enfin vous voir changer.
Peuplée de vos mystères, de vos horreurs et de vos crimes Je regarde ma vie et puis, je ne sais pas Si je dois vous envier ou bien vous oublier, Si je dois me tuer ou vous éliminer. Ces ambitions sociales sont souvent contrariées Par des motivations trop purement matérielles, Comme si la vie pouvait n’exister que de rêves… Je vous comprends. Je vous envie, Et puis, je bats des ailes et je repars ailleurs Comme dans un rêve étrange où je suis au secret Où j’ai tué enfin mes démons et mes peurs Et peuplé de mystères tous les moi de mon être Pour ne jamais enfin me retrouver blasée En face d’un miroir, d’une image semblable A celle que je vois dans les regards des autres.