Je marche dans un champ de cadavres endormis Ils rêvent leurs passés quand je joue mon futur Et puis je les envie de pouvoir s’oublier De pouvoir s’en aller quand moi je reste là
Poésie infinie qu’on a changée encore Qu’on a chantée encore dans un monde endormi Qui entend les échos d’une autre mélodie Dans les bruits étouffants qui résonnent plus fort
Des gens s’en vont toujours par le monde et plus loin Pour explorer des terres qu’on nous avait cachées L’homme a voulu s’étendre sur des plages inconnues Le soleil a brûlé tous ces corps endormis
Poésie de l’étrange, d’un commun mutilé Des chants qui nous reviennent des ces terres qu’on invente Et de ces paysages qu’on nous vend, qu’on nous vante Poésie de leurs rêves, paradis éloignés
Qui passe encore ici et qui écoute aussi Les mystères de nos villes et leurs secrets cachés On a chanté le monde et les terres inconnues J’ai découvert ailleurs une musique belle
Si loin de leurs mystères un ailleurs bien présent Un endroit bien plus proche que leur plage endormie Et je chante l’inconnu, le secret qui sourit Les échos de ces vers, d’un poème présent.