Délire familier qu’on inscrit dans nos mots Dans les lignes infinies d’un regard évadé J’ai des joies oubliées, des envies de suicide Et savoir qui on est et puis ce qu’on vient faire
La vie est un mystère, une interrogation C’est le point suspendu et la courbe dans l’air Le regard que le jette un étranger bizarre Sans savoir que je suis un poète inconnu
Facile de s’inventer des vies et des souvenirs Je dessine mes peines dans un mystère ambiant J’ai envié la douleur de fantômes lucides Et ce poids dans ma tête, comment sortir de moi ?
Délire d’une spirale à se tuer parfois Taillader mes poignets par un vieux stylo-plume La douleur qu’on se fait sans jamais se toucher Y’a la mort qui m’attire mais je ne tente pas
La vie est un mystère que je ne comprends pas Jamais partir trop loin sans avoir de réponses J’écris de belles horreurs dans des poèmes fous Des mots qu’on me reproche et qu’on dit bien trop fort
Futile, facile, je reste moi jusqu’à la fin du monde Je veux être éternelle dans la mémoire des temps Et des peuples à venir. Pour ne jamais mourir Toujours savoir pourquoi et pour combien de temps.