Des murs de briques Et partout, Le chemin empêché. On déambule solitaire, Sur la face du monde, On se perd, on se trompe, On se cogne, on se bloque. Et aveugles, aveuglés Par les soupçons cachés De trop belles vérités, On s’efface, on se cache A jamais. Etre humain, Un combat pour encore De bien longues années… Etre ailleurs, Se sauver. Rester soi pour une vie, Pour un temps écoulé ; Graver, Pour une éternité, Nos colères Dans le béton armé. Abattu En plein vol, Comme une liberté ; Retomber En planant Sur un trottoir d’argent.
