Mille mots de bassesse et puis de désespoir Sur un état de fait qui ne change jamais L’amour nous tue et puis soudain nous affaiblit J’ai mal de moi d’aimer un être humain trop fort Sans pouvoir le lui dire
Mille choses anodines qui me rongent le cœur Des moments de bonheur que je ne connais pas Une distance, un espace que je ne franchis pas Et toi là-bas, qui me regardes et puis qui m’aimes Pas dans le même excès
Des millions d’amoureux dans une vie qui chante Comédie pathétique que mon cœur attendait Ça m’a pris à l’inverse, doucement, dans le temps Installé dans mon âme je ne peux plus lutter Mal de ça, de toi, de moi
J’ai un poids sur le cœur qui m’empêche de vivre Et que je ne dis pas sous peine de te perdre Trop peur de te faire fuir dans un autre univers Je reste en deux pliée sous la douleur montante Sans pouvoir te le dire
Mille envies d’exister pour apprendre à aimer Une vie de cinéma qu’on n’efface jamais Avec un seul amour qui vous prend pour toujours Des mots faciles à dire mais que je ne crois pas Pas dans le même excès
Moi j’aime et j’en ai mal à en crever toujours D’amour, de jalousie et puis de haine aussi Je ne comprends jamais que je ne puisse vivre Sans sourire le matin à la venue du jour Mal de ça et de moi
Et toi dont les images me transpercent le cœur Je rêve d’un monde encore sans mensonge ni gène Où tu puisses être là, serrée entre mes bras Comme un rêve que je fais et qui ne dure jamais Juste envie de ta voix