Frustration fatiguée de mes mains qui piétinent J’ai envie de créer et puis pourtant j’abîme Je glisse et je dérape, et je sombre, sublime Je gagne alors soudain les sommets et les cimes
Pas besoin de voler pour arriver si haut Il suffit d’oublier que des gens nous dominent De ne se rappeler que ceux qui nous admirent Et mon reflet ce soir et le premier regard.
J’y crois et je décide mon corps à m’obéir Je change et je deviens celle que mes rêves subliment J’idéalise alors les princes que je crée Et leurs mains qui dessinent sur ma peau des secrets.
Frustration oubliée de mes yeux qui s’animent Mes mains qui tracent alors l’histoire de mon délire Les rêves que je fait, je ne cesse de les dire Je gagne alors soudain les sommets et les cimes
Pas besoin de voler, ni de monter si haut Il suffit de rêver et de se croire sublime Et pour se contenter des yeux qui nous admirent Il suffit de créer les mains qui nous dessinent.