Croustillant, pétillant au son crac de ses bulles La Tartine le voyant sue de peur et fabule. Bien graisseux ce jouet effilé de coutume S’habillait d’un instant préparé à l’écume.
Quel talent caressant s’emparait de son voile; La dorure blanchissant s’oubliait sans étoiles. Quelle esquisse senteur ce fumet si léger De ce beurre tartiné fait d’un temps abrégé.
Quelle peine l’inondait de bouillant choc au lait; Notre pauvre tartine s’imbibait et gonflait, C’est goûtant dégoûtée de cette vie lessivée; Prie en chœurs à son rang sans que pu saliver.
Quelle perte funeste que ces bris morcelés ! Fut de faim gloutonnée la dernière esseulée; Congénères et consorts en ces temps d’opus, thé Sans que purent dénoncer, furent eux-mêmes dégustés.