"J" comme un jeu, un jeu malsain Qui n’a vraiment rien d’anodin "A" comme une arme, affres d’appoint, M’intimidant menace au poing "L" à l’image de mes lambeaux Quand ta tempête atteint ma peau… L’envers du "O", obscurément, Masque les maux que tu ressens "U" te murmure que la luxure N’est jamais loin sous tes injures Avec le "S", la séduction Harponne et perce ton poison… "I" se déverse dans tes veines Les illusionne et les enchaîne. Pour en finir, le "E" s’emballe Et donne vie à tes scandales.
J - A - L - O - U - S - I - E * Jaloux de tout, jaloux si je… J - A - L - O - U - S - I - E * Tu me confonds en faux aveux… Elle te pénètre peu à peu Répand sur moi tes maux haineux… Toi parano, vil, pernicieux : Mon corps maso ferme les yeux.
"J" comme un jeu toujours malsain Un jeu piégé… à quand la fin ? "A" comme cette arme que tu deviens Quand tu dérapes, elle me retient. Elle paralyse nos existences Te dispensant de toute confiance. Outre tes poings que je redoute Tes mots sont bien plus assassins : Cognée à tort, je peux m’en foutre Mais sans injure et sans témoin. L’Ulcère creusé par ta méfiance Soupçonne et blâme mes silences. Ils te torturent, te martyrisent : L’ultime Ecueil n’est plus très loin… Puis te déchirent sans lâcher prise Encore une fois, j’attends la fin…
J - A - L - O - U - S - I - E * Jaloux de tout, jaloux si je… J - A - L - O - U - S - I - E * L’amour en berne vire ombrageux… Elle te pénètre peu à peu Répand sur moi tes maux haineux… Un œil tout rouge et l’autre bleu Tes obsessions nous rendent hideux…