Telle une valse lente une triste romance S’envolent les Mots bleus en un tourbillon gris Bonjour l’hiver du cœur sous les lilas fleuris Blancheur de mai redoutez-vous l’oubli l’absence
Nous fleurirons nos draps des roses d’Espérance Au souvenir rêveur de Verlaine ou Paris L’aube de Saint-Germain quand les Amants épris Dieux de beauté frôlaient l’Olympe et l’indécence
L’été sous la charmille à la faveur du soir Nous goûterons encore immortel ostensoir Les fruits dorés et mûrs la pleine Poésie
La plume nous revienne au cortège des vers Nous cueillerons des Mots la plus douce ambroisie L’essence de notre âme et tout notre univers