Je ne peux, dans la vie, avancer sans aimer, L'amour est de la mort l'absolu opposé. Méditons : mais qu'est-ce donc que ce sentiment, Grâce auquel je m'anime et jamais je ne mens ?
Mon amour ! Si souvent je repense aux instants, Que tu m'as accordé avec toi en un temps, En voyages imparfaits aux côtés de ton cœur, Des rivages aux forêts j'éprouvais le bonheur.
J'ai trahi toutefois et confiance et joie, Je ne pus quelquefois supporter loin de toi, De languir malheureux ton absence en mes planques.
Je voudrais néanmoins que tu saches à quel point, Il m'importe d'être là au besoin à tes soins. Des étreintes aux mots doux, je veux tout. Tu me manques.