Observatoire d'éternité Perché là-haut dans mes pensées. Tour de contrôle habitée Par les ombres et par les regrets. Le silence que le monde donne Il faut savoir le savourer. Penser aux Hommes que l'on pardonne, De ne jamais savoir s'arrêter. Sur ton balcon suspendu dans le temps Sur le mien où je me tiens maintenant, Dans ces espaces inattendus Où notre âme s'est retrouvée suspendue. A observer les couleurs brulantes D'un astre dévorant les pastels de l'hiver, J'ai ressenti dans mon ventre, Comme circuler l'univers. Bientôt le froid m'envahira, Je connaîtrai le mal de toi. Je sais trop bien ce sentiment là, D'espoir et de peur à la fois. Le temps est une reconstruction perpétuelle, De ce que nous sommes et il nous rappel, Que le bonheur est bien difficile ; Qu'à le garder nous sommes hostile ; Tant nous mettons peu de style à rendre simple notre destiné Préférant mille fois les détours, N'envisageant jamais le retour, Perdus au milieu des alizés Notre esprit complètement chahuté, Perdue la rive, perdues les ancres, Je me donne à toi l'océan.